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Saturday, February 04, 2012

convalescence

Vous me direz mais voyons ou étais tu passé???? Et bien j'ai passé trois semaines infernales à être malade. La première semaine avec un espèce de virus inconnu qui m'a tenu alitée, frileuse et très faible. Ils ont repoussés ma chimio d'une semaine, le lundi d'ensuite je reparle à l'infirmière et je n'allais pas mieux alors ils me convoquent à l'Hôpital le mardi pour découvrir que je faisais une pneumonie, donc repousse encore la chimio d'une semaine et par dessus tout décide de m'hospitaliser. A mon grand désespoir évidemment ayant mon fidèle compagnon qui dépends de moi constamment je paniquais à savoir ce que je ferais de lui mais finalement ma sister est venu le chercher et l'a apporter chez elle alors il a au moins été bien pendant toute cette semaine à l'Hôpital entouré d'elle, son chum et sa fille, j'étais rassurée. Mon petit chat elle a reçu la visite d'un ami au 2 jours qui venait la nourrir, la flattée et passé du temps avec elle.

Ensuite dans ma semaine d'hospitalisation on m'a fait passé un scanner pour réaliser que j'avais un affaissement de poumon (soit dû à la pneumonie soit dû à la métastase principale prise dans mes bronches) On m'a donc fait une bronchoscopie (sous anesthésie générale à ma demande) et ils ont fait ce qu'ils ont pu pour dégager mes bronches mais m'ont malencontreusement fait un pneumo-thorax c'est à dire une perforation dans l'autre poumon. Je me suis donc ramassée en détresse respiratoire et me plaignait d'un mal à l'épaule gauche et tout à coup l'un des internes a allumé et m'a fait passé une radiographie pour trouver la plèvre c'est à dire le trou. Donc on m'a installé un drain.

J'ai donc passé le restant de la semaine accroché à une boite relié à ce drain et un poteau de soluté qui m'envoyait aux toilettes 8 fois par nuit (pas trop pratique) . Ensuite j'ai eu un raz de marée d'émotion reliés aux réponses des médecins qui disaient des verdict différent donc vraiment pas évident à gérer avant de savoir la vérité c'est à dire que mon poumon n'était pas complètement dégagé mais ils m'ont retirés mon drain de l'autre poumon, cessé les antibios et m'ont laissé partir quand même le dimanche pour la maison AH que j'étais contente. Mon père est venu me chercher avec mon chien bien aimé et j'étais bien heureuse de retrouver mon chez moi.

Sauf que je n'étais pas au bout de mes misères, je me suis mise à avoir des problèmes intestinaux assez grave genre 15 fois dans la soirée le dimanche, dans la nuit plein d'accidents, le lundi matin je me suis dépêché de rappeler mon infirmière pivot(celle qui entre en contact avec mon oncologue et m'organise tout) pour finir par découvrir que dû au antibiotiques très fort que j'ai pris j'ai contracté la bactérie C Difficile. Puis je vous dire que ca a été difficile, on m'a represcrit des antibiotiques , j'ai du donner un échantillon pour analyse qui s'est avéré positif. Donc depuis mercredi je dirais que j'ai commencé à filer mieux. J'ai recommencé à faire du lavage, de la vaisselle, ramassage, aujourd'hui déneigée la voiture de 3 semaines enneigée et sortie faire quelques courses question de prendre l'air.

Disons que le début 2012 aura été assez difficile pour moi, moi qui voulait tellement guérir, priait des neuvaines, allait à l'Oratoire st-Joseph, tentait de garder le contrôle sur mon corps, ma tête, mes idées, ma vie j'ai comme réalisé en plein milieu de ma semaine à l'hosto que je devais lâcher prise. Pas démissionner sur ma guérison, non lâcher prise sur mon corps, lui faire confiance, le laisser se refaire à son rythme, décrocher de mes batailles, mon contrôle excessif devait cesser. Je ne contrôle rien en fait, ni mon corps ni les résultats. Mon attitude elle peut m'aider à continuer d'être positive, visualiser ma guérison, rester le plus zen possible, accepter que j'ai besoin d'aide et la demander, m'avouer faible et démunie mais j'ai décidé de lâché le contrôle. Celui que j'ai depuis ma naissance, ces boucliers qui se lèvent dès qu'un obstacle arrive, toujours prête au combat. Et Dieu m'est témoin que e me suis battu à plusieurs niveaux récemment qui m'ont fait perdre des énergies énormes)

Je dois maintenant choisir mes combats et là j'ai choisis de me laisser un répit. Une chance de me relever à mon rythme, de m'accepter ainsi et de demander de l'aide, de piler sur mon orgueil et plutôt d'être reconnaissante à mon entourage qui sont là autour pour m'aider et m'encourager.

J'ai aussi dû prendre quelques décisions concernant mon entourage. Je dois m'entourer de gens positif. Je sais que parfois on vit du négatif malgré nous (peine d'amour, deuil etc...) ça ca va, mais ce que je veux dire ce sont ceux qui ne sont que négatif, des sangsues que j'appelle qui t'appelle juste pour se plaindre, sans trop prendre de tes nouvelles qui ont toujours 150 défaites pour expliquer le pourquoi ils ne font rien pour changer leur existence. Ceux là je dois les tasser de ma vie, je dois concentrer mon énergie sur moi même, ma guérison et mon bien être. C'est malheureux car il y a des personnes que j'aime beaucoup mais qui ne veulent pas s'aider et malheureusement moi je n'ai plus la force de le faire a leur place ni maintenant ni jamais. Mère Térésa est morte et enterrée et je n'ai plus l'intention de prendre sa place.....alors je dois faire mon deuil de certaines personnes peut-être momentanément, qui sais peut-être qu'à force de devoir se débrouiller seul ils agiront plus vite que de se faire pousser.....enfin bonne chance à eux. Moi j'en ai assez comme ca sur le dos......

Je continue de tirer des leçons chaque jour de mes épreuves. Mon but est toujours le même GUÉRIR mais ca se fera quand mon corps sera prêt et seulement là pas quand moi je vais le décider car je n'y peux rien.

Alors voilà vous devriez me revoir plus assidûment maintenant que ma santé reviens petit à petit. Car écrire ici me libère, m'apaise, m'allège donc oui je reviendrais croyez moi même que ca me manquait. J'avais accès de mon cellulaire à internet à l'hosto mais j'aurais été incapable d'écrire un texte sur un aussi petit clavier.......

alors à qui sait attendre, tout vient à point.......

3 comments:

  1. Grrrrr à mon tour d'avoir du mal à te laisser un commentaire! Troisième essaie héhé... Je t ai eue au bout du fil et pourtant te lire me touche encore et autrement. Que tu as du courage, que tu as de la sagesse... voir en toi se côtoyer la force et la vulnérabilité et cette touchante forme d'abandon qui est selon moi courage et sagesse. Faire des choix difficiles mais qui s imposent. Moi je voudrais être là d'avantage pour toi, mais je te pense et je prie, et nous jasons. Et dès que l'occasion se présentera, nous nous verrons. D'ailleurs pour vendredi, je vais te donner des nouvelles demain; mon homme aura une idée de sa semaine et on pourra voir venir. Mais je pense que cvela demeurera vendredi. :) Je confirme tout demain. Dans tout les cas, c est un plaisir de retrouver ta plume. XxXxX

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  2. Anonymous2:06 PM

    Te lire me fait réaliser à quel point ça été difficile pour toi. Je m'habitue tellement à la A(je sais pas si je peux écrire ton prénom ici) forte et indépendante qu'on dirait que je me dis toujours que ça va aller, comme une pensée magique, habituée de te voir te battre et "en avoir vu d'autres", façon de parler.
    Ça me jette à terre de voir tout ce que tu as traversée dans les 3 dernières semaines. Et ça m'attriste de ne pas pouvoir t'aider plus quotidiennement, surtout avec mon retour au travail. (qui se passe bien malgré tout mais qui m'occasionne une fatigue intense, qui j'espère s'estompera bientôt, la madame était pu habituée de travailler temps plein mettons, le corps a comme oublié. Le moral est là mais le corps tire sur la couverte lol).
    Au moins, je t'offre mon support moral, soit en assurée. J'ai bien hâte qu'on trouve le temps de se voir et papoter aussi.
    Prend soins de toi belle amie.

    Miss K

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  3. Le lâcher prise.... Tellement difficile, mais tellement libérateur!

    C'est la clé pour TOUT je pense.

    Bon courage à toi! Ça en prend, pour oser lâcher prise et cesser de vouloir tout contrôler!

    XXX

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